Stuck with a jerk [R.]

Stuck with a jerk
Stuck with a jerk [R.] 2zybw9z

© elletrical
FT. LEONORA Z. & CLANCY W.

Quelle journée épuisante. Leonora n’avait plus qu’une petite heure à tenir, rien de méchant quand on venait de bosser 9h non stop et que l’on avait pas fait une bonne nuit de sommeil depuis maintenant une bonne semaine. Que voulez-vous, c’était un peu l’anarchie dans sa vie en ce moment. Elle avait d’ailleurs rendez-vous avec son médecin le lendemain pour revoir son traitement qui semblait ne plus vraiment être approprié. Il allait falloir le réajuster si elle ne voulait pas exploser devant la clientèle un midi. Tournant vivement la tête vers la porte de la cuisine qui s’était brusquement ouverte elle fixa son regard sur le serveur qui avait penetré les lieux. Rêveuse elle ne sentit même pas l’odeur de brûlé qui le empli les narines.

« Miss, je crois que votre préparation chauffe un peu trop… »

Lorgnant vers la casserole la jeune femme lâcha un juron avant de l’écarter du feu. Heureusement ce n’était pas pour une commande, elle essayait juste de nouvelles recettes avant la fin de son service, aucun dessert n’ayant été demandé pour le moment.

« Alors on est dans la lune Zucci ? »

Cette voix elle la connaissait. Et comme à chaque fois qu’elle retentissait à ses oreilles elle sentit immédiatement la moutarde lui monter au nez. Elle ne chercha même pas à répondre à Clancy. Elle n’était pas d’humeur et surtout il était déconseillé pour elle d’être soumise à de fortes émotions alors que son traitement battait de l’aile. Elle se contenta donc de déposer la casserole brûlée dans l’évier, adressa un sourire désolé au plongeur et fila vers la réserve. Elle avait promis à Linnéa de nettoyer le plan de travail et avait besoin de produits et chiffons. Pénetrant dans la pièce elle veilla à coincer la porte avec une chaise, tout le monde savait qu’il fallait la réparer mais personne ne prenait le temps.

« Ben alors Leo qu’est-ce qui t’arrive ? T’as pas pris tes vitamines aujourd’hui ? »

Alors il l’avait suivie ? Super, il ne lui manquait plus que ça ! Se retournant avec colère elle n’eut pas le temps de prononcer un mot, sa bouche restant entrouverte alors qu’elle fixait la porte achever les derniers millimètres qui la séparaient de l’embrasure.

« Merde Woody ! On est enfermés maintenant t’es content ? Abruti ! »

Se ruant sur la porte elle tapa de ses petits points contre le bois en s’époumonant, priant pour qu’un serveur passe non loin de la salle et les libère avant qu’elle ne soit prise d’une crise, ce qui allait être inévitable si elle restait enfermée trop longtemps.

Invité

La bonne femme qui me servait de patronne venait une nouvelle fois de me passer un savon, une fois n'est pas coutume après tout. Je n'avais commise aucune erreur, elle n'avait aucunement a critiquer mon travail non, elle trouvait simplement que je lui manquais de respect. Non mais vraiment, que ne fallait il pas entendre sérieusement. J'avais simplement voulu lui rendre service moi, elle souffrait d'un mal de tète, je lui avais proposé de la soulager. Quoi? Vous ne saviez pas que le sexe avait des vertues guérissante en la matière? Apparemment, elle n'était pas au courrant non plus et avait répondu qu'elle en avait marre de mes allusions sexuelles, que je devais sortir de sa vue avant qu'elle ne décide de me suspendre. Tss, ca m'apprendrait a vouloir rendre service!

J'errais donc au beau milieu des cuisines, volant par ci, par la, dans les assiettes - Il faut bien que je me nourrisse - en attendant qu'elle se calme. Bientot, ma blondinette préférée m'apparut. Elle semblait toujours aussi de mauvaise humeur, le genre de nana belle et bien foutue mais, chiante comme pas permis. Un régal a faire tourner en bourrique. Et surement un régal au lit mais, madame se faisait désirer. J'esquissais donc un sourire tout en attrappant une pomme dauphine dans une assiette afin de l'enfourner dans ma bouche. Le commis se mit a raler et a pester contre moi mais, j'étais deja a hauteur de la blondinette. Dommage pour moi, elle préféra m'ignorer. Dommage pour elle, je ne renoncais pas aussi facilement.

Je la suivis donc jusqu'a la reserve, dégageant la chaise qu'elle avait laissée trainer devant la porte et, entrais a sa suite. Une bonne réplique plus tard, la voila qui panique comme une hystérique car la porte s'était refermée. Oups. La chaise ne servait pas a rien alors? Hum, autant pour moi. M'enfin, il fallait voir le bon coté des choses après tout. Une petite blonde paniquée a réconforter, du pain béni.

Froncant les sourcils tout en la voyant cogner comme une cinglée sur la porte, je finis par hausser nonchalemment les épaules tout en esquissant un sourire amusé.

C'est le destin blondie! Toi et moi, seuls dans une réserve, a l'abri des regards, ca m'inspire pas mal de choses tu sais.

Mon sourire s'élargit alors que deja, elle se retournait vers moi, me fusillant du regard.