LEVINE • some days i\'m a superbitch

Invité

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••• STUPEURS & TREMBLEMENTS

25 JANVIER 2009 .

Levine Alexander Goldstein. Ça sonne bien, vous ne trouvez pas, Monsieur Richardson ? Moi, je trouve que je porte le plus beau nom du monde. Merci à ma mère, Angela, pour avoir convaincu mon père de ne pas m'appeler Rupert. Être un ours blanc ne m'aurait pas enjoué. Quoi, vous ne connaissez pas Rupert, l'ours polaire qui sauve le monde ? « Rupert, Rupert, c'est le roi de la Terre ! Il résoud tous les problèmes, et c'est pour ça qu'on l'aime ! Rupert, Rupert ... » Non ? D'accord. Vous me décevez, mon cher professeur. Donc, donc, donc. Le but de cette rédaction était de vous faire mon autobiographie, si j'ai bien suivi ce que vous avez demandé ? Pardonnez-moi mon arrogance, mais c'est que je suis quelqu'un de très lunatique, alors vous écouter mais surtout vous regarder postillonner n'est pas toujours ma priorité. J'aime bien les cours de langues. Surtout que l'anglais est une langue magnifique, bien que pas très diversifiée au niveau du vocabulaire. Tout le monde la parle, ce qui fait que tu peux dialoguer avec tous les gens du monde qui ont un mininum de connaissances. J'aime beaucoup m'instruire, vous savez. J'ai pas l'air du genre de mec qui passe ses soirées à la bibliothèque, c'est d'ailleurs pas le cas. Je préfère fêter ou mettre ma main à la pâte. Cependant, être cultivé plaît aux gens. Et puis, ça me donne le sentiment de dominer les autres. J'aime bien placer dans une conversation des sujets d'actualités ponctués de mots très intelligents. Ça leur en bouche un coin, et ça me fait rire. N'allez pas croire que je ne suis qu'un bon à rien imbu de lui-même, qui se prend pour le roi du monde et qui veut tout le peuple à ses pieds. C'est vrai, mais juste à moitié. Y'a cette autre partie de moi que vous ignorez, M. Richardson. Je trouve votre idée d'autobiographie excellente. Comme ça, je pourrai vous prouver que je suis pas le gâté pourri que vous croyiez avoir devant vos yeux, à chaque jour. Enfin, les journées où je ne sèche pas, évidemment. Commençons mon récit, que vous allez certainement réfuter. Vous n'allez pas me croire, tellement se cache derrière mes yeux taquins, un homme déchiré par ce que la vie a bien pu lui apporter. Je suis né dans les années '86. Du Supertramp faisait vibrer la caisse de mon père. Ma mère était couchée sur la banquette arrière, les deux mains sur le ventre. Moi, je martelais comme un drumeur sur la poche dans laquelle je résidais depuis un mois. Ce son qui parvenait à mes oreilles, floué par les obstacles, les couches de peaux et les résidus de je-ne-sais-quoi. Il fallait que je l'entende, de plus près. Mieux. Alors je frappais partout où je pouvais, pour sortir. Une heure plus tard, plouf. Le petit gars, dans une marre de sang, ouvrait les yeux pour la première fois. La musique avait disparue et avait été remplacée par les cris de douleurs de ma mère. Mais non, naïf, je ne m'en souviens pas ! Seulement j'suis certain que ça s'est passé comme ça. Il faut que ça se soit passé comme ça. Sinon, j'n'ai plus aucune raison de vivre. Haha, je plaisante. Ma meilleure amie Dee en vaut bien la peine. Elle et moi, on est toujours fourré ensemble. Tiens, parlant de fourrer. Non, je parlerai pas de ça avec vous, quand même ! J'ai un peu de retenue. Je vais donc cesser de dévier et me rapprocher du sujet de cette putain de composition écrite. Deuxième chapitre de ma vie ? J'crois qu'il n'arrive que treize ans plus tard. Treize ans. Dès que tu as la terminaison "Teen" à ton âge, tu te sens comme un Dieu. Ah que c'est bon, d'entrer dans la cour des grands. Moi j'y suis entré en force. Mon lycée m'a acceuilli pas les bras ouverts, mais bien les poings fermés. Dès ma première journée, je fouttais un coup de poing à la gueule d'un mec qui se croyait supérieur à moi. J'peux vous dire que quand il a perdu sa première dent d'adulte par ma faute, il a pris son trou pour le reste de l'année. Et de celles qui suivirent. Faut pas m'en vouloir, j'suis quelqu'un de très colérique. On me cherche ? Je vous trouve. Prenez bien ça en note, Monsieur Richardson. J'ai une collection de couteaux, épées et poignards qui m'attendent dans ma chambre. Ce mec-là, il m'avait piqué la femme de ma vie. En plein cours intégré à l'horaire : la gastronomie. Un cours culinaire que j'avais été forcé de prendre. Ouais, parce que je l'ai vue, elle était là, elle était belle. Puis il est venu s'asseoir à côté d'elle. Ma Deehlan. Ma Dee d'aujourd'hui. Je l'ai tassé de mon chemin. Étrangement, après ma crise de furie, la jeune fille ne m'a pas reparlé de toute l'année. J'crois que je lui ai fait peur. Heureusement, un an plus tard, maintenant que j'étais âgé de quatorze ans et que la maturité était venue avec - haha, tu veux rire ! -, elle a commencé à me parler. C'est plutôt ses hormones qui ont été attirés par l'étalon que je suis. On est devenus des meilleurs amis. Ça me suffit. Elle a vraiment le caractère que je recherche j'ai quelqu'un. Étrangement, cette fille-là m'a vraiment changée. À mes quinze ans, je n'étais plus aussi téméraire qu'avant. Évidemment, je cherchais toujours à frustrer mon père et mes professeurs, je ne faisais pas mes devoirs, tous les motifs pour une bagarre étaient bons, j'étais paresseux et j'étais un vrai trou du cul. A pain in the ass, you know. Au moins, avec elle, c'était pas comme ça. J'avais plus envie d'être le grand macho dragueur de tout ce qui bouge. Elle m'a appris à lui faire de petites attentions. Alors je lui achetais un cadeau, de temps à autre. Je lui souriais rien que parce qu'elle me regardait de ses beaux yeux uniques. Elle m'a attendri. Depuis que je la connais, je traite les femmes que j'adore comme des perles. Pas seulement parce que je veux leur amour et leur sexe, non parce que personnellement me faire ma mère ou ma soeur, ça ne me réjouit pas. Tout simplement parce qu'elles sont belles, parfaites. Dignes d'un rêve. Les femmes, je les aime. J'suis un amoureux de la gente féminine. Elles me passionnent et me rendent passioné. Passionné de tout. De la vie, de l'amour, de l'amitié, de la violence aussi, de la musique, de moi-même, de ma passion. Ma passion, la cuisine. Elle s'est développée quand ma tendre mère a fait une dépression après avoir accouché de son quatrième enfant. Elle était trop vieille déjà, alors devoir s'en occuper avec tout le travail d'une mère, c'était trop. Je me suis donc mis la main à la pâte pour la première fois. J'ai adoré. Je faisais moi-même nos spaghettis, nos sauces, nos rôtis, nos salades, nos desserts, nos petits déjeuners ! Y'avait plus de doute, c'était ma vocation. La preuve ? Aujourd'hui, j'ai 23 ans, je suis pâtissier tout en prenant des cours supplémentaires à l'université. Parce que ma culture, elle compte. Alors bien que je vous déteste, Monsieur Richardson, je continuerai d'assister à vos cours. Je continuerai à rédiger des autobiographies merdiques juste pour que vous voyiez à quel point je suis nul à chier en langue. Allez vous faire foutre, de toute façon je finirai déjà en enfer.

Merci !
Signé votre grande gueule préférée.

Une semaine plus tard .

M. Richardson était en train de remettre les travaux autobiographiques de tous ses élèves. Ça allait encore être long avant que Levine soit nommé. La classe était bourrée de gens dont la première lettre du nom de famille commençe par A. Jamais il n'aurait cru en voir autant. Bref, tout cela pour dire que même s'il était un Goldstein, donc un G, sa copie n'arriverait pas aussi vite. Ce fut donc au bout de quelques longues minutes que le professeur s'approcha de lui, le regard sévère et dur. Levine leva les yeux au ciel en soupirant, un petit sourire au coin des lèvres. M. Richardson ne changerait donc jamais. Le vieux bonhomme rond posa son texte sur son bureau en défoncant presque le bois.

« M. Goldstein. Prochaine fois, revérifiez donc votre orthographe et la syntaxe. De plus, ce travail n'était pas à écrire en langage familier, mais bien littéraire. Meilleure chance la prochaine fois. »

Et, dans un postillon, il lui tourna le dos et se dirigea vers un autre élève. Levine haussa les sourcils et tira sur la feuille au coin du bureau. Il la mit à l'endroit d'un revers de main. 59,9%. Pour faire chier, t'sais. Enfoiré.

••• CE QUE JE N'AI PAS PU DIRE

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••• VOUS REVOIR

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Comment avez-vous connu Swiss' Flavours ?

Des commentaires ?

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Again and again, merci. 038

Et bienvenue bien-sûr. 029

Yeah ! Bienvenue ! Toute manière, on ne vous demande pas de détails culinaires donc on s'en fout... Bienvenue ! Je réserve aussi ! xD 017

Urochrome

On va encore pouvoir remplir le flood ici 028

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Dee ; Ça me fait plaisiiir ! =)

Linn ; Merci² !!

Anton' ; HAAANNNN BREAKEVEN On va bien s'amuser.

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Han, mais c'est pas ma Jodie ?

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C'est Chuckolat ?

faut que je me souvienne que je ne joue pas une fille, et merde 026

Invité

Ptdr. xD Y'a fallu que je me dise la même chose vois-tu. (a)

On va créé le club de ceux qui jouent un homme et qui ne s'assument pas. Les CQJHQAP 023

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Sérieusement, moi je suis pour à 100%. On ferait fureur.

Invité

~~Et qui m'a piqué mon James~~

Invité

Hann, mon Chuckolat.
Je crois que je vais me mettre à pleurer !
Mais j'peux pas, parce que mon maquillage pour ce soir va couler.
Bref.
Je t'aime encore plus que tu ne m'aimes ~~même si je t'ai piqué ton James~~.

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Han, quoi ? =S

Invité

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Arf, je sais, c'est terrible. T.T
Faudra qu'ils se draguent après de nombreuses bières, j'en ai bien peur.

Invité

Ne compte pas sur Deehlan pour te ramener une fois de plus au lit sale ivrogne.

Invité

J'suis certaine qu'elle fera quand même. (a)

Invité

On va pas se la jouer Tom quand même ! xD
Tant pis. Je profiterais de Deehlan. (a)

Invité

Non j'avoue, ce serait abusé. xD
Et non, pas touche à ma Dee !

Invité

Tu parles à Chuck Scofield là. Me dire de pas profiter d'une fille ? Petite imprudente (a)
Non, mais t'as de la chance, Jude est pas un dragueur.
~~Dee, tu peux quand même profiter de moi, toi.~~

Invité

Toi qui joue un pas-dragueur ?
Wow. Du jamais vu. xD
En plus avec Robert. J'aurais cru le contraire.
Tant mieux, comme ça t'approcheras pas ma Dee.

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Oh j'aime l'avatar 005

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